Le Français de 55 ans est notamment soupçonné d’avoir été impliqué dans l’enlèvement de la petite Mia en avril dans les Vosges. Il est la onzième personne à être mise en examen dans cette affaire.
Publié aujourd’hui à 22h57
Rémy Daillet, expulsé de Malaisie, est arrivé en France mercredi matin.
AFP
Rémy Daillet, figure des milieux complotistes, a été mis en examen mercredi notamment pour complicité d’enlèvement d’un mineur de 15 ans commis en bande organisée, pour son implication présumée dans l’enlèvement de la petite Mia en avril dans les Vosges, a annoncé le procureur de Nancy, François Pérain.
«Monsieur Rémy Daillet apparaît comme l’organisateur d’un mouvement appelé «Le Renversement». Dans ce cadre, il promeut l’idée selon laquelle il convient de mener des actions visant à restituer à leurs parents des enfants pourtant régulièrement placés», a déclaré François Pérain.
«En ce qui concerne l’enlèvement de Mia, il résulte des déclarations de personnes mises en examen que monsieur Rémy Daillet avait donné des instructions en vue de l’organisation de cet enlèvement», a-t-il ajouté.
Il est la onzième personne mise en examen dans cette affaire à l’issue de laquelle la fillette avait été retrouvée saine et sauve.
Expulsé de Malaisie
Rémy Daillet, expulsé de Malaisie avec sa famille où il habitait et arrivé en France mercredi matin, a été entendu par deux juges d’instruction chargés de ce dossier à son arrivée à Nancy en milieu d’après-midi.
Il est mis en examen pour «complicité d’enlèvement d’un mineur de 15 ans commis en bande organisée et association de malfaiteurs en vue de commettre le crime d’enlèvement de mineur de 15 ans en bande organisée», a précisé le procureur de Nancy.
Il va passer devant le juge des libertés et de la détention dans la soirée. Le parquet a requis son placement en détention provisoire. Huit des dix personnes mises en examen précédemment dans cette affaire sont actuellement détenues, les autres étant soumises à un contrôle judiciaire.
Enlevée le 13 avril
La petite Mia résidait chez sa grand-mère quand elle avait été enlevée le 13 avril par plusieurs hommes à la demande de la mère de l’enfant qui n’avait plus sa garde et plus le droit de la voir seule.
La mère et la fillette avaient été retrouvées cinq jours plus tard saines et sauves en Suisse, dans un squat de la commune de Sainte-Croix.
AFP
Publié aujourd’hui à 22h57
Vous avez trouvé une erreur?Rapporter maintenant.