– «C’est l’une des plus grandes débâcles des dernières décennies»
Les États-Unis poursuivent leur opération de rapatriement, mais il reste encore plus de 60’000 personnes à évacuer, dont des dizaines de milliers de collaborateurs afghans.
Kessava Packiry, New York
Publié aujourd’hui à 20h39
Des milliers d’Afghans affluent encore vers l’aéroport de Kaboul dans l’espoir de monter à bord d’un avion.
KEYSTONE
Au moins sept morts ce dimanche, et trois samedi, tous piétinés par la foule. Ce qui porte à une vingtaine le nombre de personnes tuées cette dernière semaine aux alentours de l’aéroport de Kaboul. C’est dire le désespoir qui règne dans la capitale afghane.
Alors que des milliers de personnes cherchent à fuir le pays, beaucoup, parmi celles qui ont aidé les alliés, commencent à baisser les bras.
À l’image de cette ancienne interprète, dont la fille de 2 ans est morte dans la cohue de samedi, qui déclarait au «New York Times» qu’elle ne tenterait plus rien. «Je préfère mourir dignement ici, chez moi, plutôt que de mourir de cette façon-là.»