– Tour de chauffe d’Emmanuel Macron dans le monde rural
Le président sortant s’est rendu dans la Creuse lundi pour présenter son bilan sur les zones blanches, le retour des services publics ou les déserts médicaux.
Publié aujourd’hui à 12h56
À 76 jours du premier tour, le chef de l’Etat occupe le terrain avec cette nouvelle étape de son tour de France présidentiel
AFP
De plus en plus proche d’une candidature, Emmanuel Macron se déplace lundi dans la Creuse pour soigner le monde rural, alors que la confusion continue à régner à gauche, agitée par les dernières confidences de François Hollande.
A 76 jours du premier tour, le chef de l’Etat occupe le terrain avec cette nouvelle étape de son tour de France présidentiel, qui le conduira aussi mardi en Haute-Vienne, pour présenter son bilan sur les zones blanches, le retour des services publics ou les déserts médicaux.
Après le Cher et l’Allier mi-décembre, puis l’Aisne et le Nord mi-janvier, celui qui est parfois épinglé comme le «président des villes» arrive en force au lycée agricole d’Ahun (1400 habitants) puis dans une maison de santé pluridisciplinaire de Bourganeuf (2700 habitants), accompagné par un aréopage de ministres.
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Le RN serre les rangs
Toujours à gauche, le communiste Fabien Roussel présente son programme à 11H00 au siège du PCF, une panoplie de 180 mesures parmi lesquelles certaines sont déjà connues, comme le triplement de l’ISF et le permis de conduire gratuit pour les moins de 25 ans.
A l’autre bout du spectre politique, Marine Le Pen, comme tous les lundi, rassemble ses troupes lors d’un bureau de campagne et un bureau exécutif du RN.
Il s’agit de serrer les rangs après l’opération de déstabilisation lancée par Eric Zemmour qui a fait son marché dans les rangs du parti en obtenant les ralliements des eurodéputés Jérôme Rivière et Gilbert Collard. Dénonçant dimanche «une dérive du mercenariat», la candidate du RN a appelé les deux eurodéputés à renoncer à leur mandat.
Ces ralliements montrent une «dynamique pas favorable» à Marine Le Pen et sous-tendent «une révolution à droite», a estimé lundi le maire de Béziers Robert Ménard, soutien de Mme Le Pen et ami d’Eric Zemmour. «C’est une catastrophe pour notre camp (…). On est en train de tout faire pour rater cette élection», a-t-il ajouté sur LCI.
Ancien allié de Mme Le Pen, le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan présente lui ses voeux à la presse lundi, après avoir évoqué la veille le nom de l’ancien présentateur du 13 heures de TF1 Jean-Pierre Pernaut pour occuper un poste de «ministre de l’Aménagement du territoire» dans son gouvernement, si jamais il était élu.
AFP
Publié aujourd’hui à 12h56
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