– La Suisse et le Ghana s’allient contre les déchets électroniques
Simonetta Sommaruga s’est rendue à la capitale ghanéenne pour discuter d’un accord sur la gestion des détritus issus de l’électronique. La prochaine étape sera de convaincre les autres nations de faire de même.
Publié aujourd’hui à 22h11
La Convention de Bâle régule déjà les exportations de déchets des pays de l’OCDE. Elle pourrait s’élargir à l’électronique.
KEYSTONE/Anthony Anex
Les déchets électroniques doivent faire partie des exportations soumises à autorisation. La Suisse et le Ghana veulent promouvoir conjointement cette cause au niveau international. Simonetta Sommaruga a signé un document en ce sens mercredi à Accra.
Il faudrait pour cela compléter une annexe à la Convention de Bâle, qui réglemente et définit les déchets dont l’importation doit être approuvée au préalable par les États concernés. La convention avait déjà été modifiée il y a environ deux ans pour inclure les déchets plastiques contaminés, mélangés ou non recyclables parmi les exportations nécessitant une autorisation.
Autorisation nécessaire
La Convention de Bâle a été créée à l’origine pour garantir que les déchets dangereux des pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) ne puissent être exportés sans le consentement des pays en développement.
L’idée était que les États qui produisent des substances dangereuses devraient également être responsables de leur élimination. Aujourd’hui, la Convention de Bâle va toutefois plus loin et réglemente essentiellement les exportations de déchets qui nécessitent une autorisation.
Rédigée à l’initiative de la Suisse et de la Hongrie et signée à Bâle en 1989, la Convention de Bâle est entrée en vigueur en 1992. À ce jour, plus de 180 États ont adhéré au traité. Les États-Unis, qui exportent 80% de leurs déchets électroniques, n’en sont toujours pas membres.
ATS
Publié aujourd’hui à 22h11
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