– Les bons et les brutes, selon Joe Biden
Les États-Unis organisent vendredi et samedi un sommet virtuel pour défendre la démocratie, en établissant une liste d’invités dont sont exclues la Russie et la Chine.
Kessava Packiry – New York
Publié aujourd’hui à 06h35
Joe Biden veut réaffirmer le leadership américain sur la scène internationale, en «ralliant les nations du monde contre les forces autoritaristes».
KEYSTONE
Il y a comme un air de guerre froide qui souffle sur le «sommet pour la démocratie» qu’organise virtuellement Joe Biden ces deux jours. En n’invitant ni la Russie ni la Chine, le président des États-Unis a suscité la colère de Moscou et de Pékin. Pas de quoi démonter le démocrate, qui a persisté mercredi en menaçant Vladimir Poutine de sanctions «comme il n’en a jamais vu» en cas d’attaque contre l’Ukraine, au lendemain d’un entretien entre les deux chefs d’État. Face à Xi Jinping, Joe Biden s’est montré tout aussi inflexible: il a non seulement invité Taïwan – que la Chine considère comme sa province –, mais a annoncé cette semaine le boycott diplomatique des Jeux olympiques 2022 de Pékin, aussitôt suivi par plusieurs pays (Australie, Royaume-Uni, Canada).