Thomas Pesquet est sorti dans le vide spatial pour déployer un nouveau panneau solaire de l’«ISS». Une mission délicate où tout est question de préparation, explique Claude Nicollier.
Virginie Lenk
Publié aujourd’hui à 16h59
Capture d’écran de la NASA montrant la sortie de l’astronaute Thomas Pesquet.
AFP
L’expérience est unique, parole d’astronaute. Mercredi, Thomas Pesquet et Shane Kimbrough ont effectué une première sortie dans l’espace depuis leur arrivée dans l’«ISS» pour installer de nouveaux panneaux solaires. Durant plus de six heures, les deux hommes ont flotté en apesanteur à 400 kilomètres au-dessus de la Terre, accrochés à la «Station spatiale internationale».
Une station qui vieillit. Elle pourrait être abandonnée dans dix ans. Mais en attendant, il faut constamment réparer le mastodonte, grand comme un terrain de football. Objectif de cette mission: déployer les panneaux solaires de «nouvelle génération» et permettre à l’«ISS» de bénéficier de 20 à 30% d’énergie supplémentaire.