– «Je suis cette femme indomptable que rien n’arrête»
Dans le grand meeting censé relancer sa campagne, Valérie Pécresse peine à convaincre et à enflammer la salle. L’exercice convient mal à sa nature pudique.
Publié: 14.02.2022, 07h00
Valérie Pécresse compte sur son meeting au Zénith pour décoller dans les sondages, qui la situent derrière Emmanuel Macron et Marine Le Pen et talonnée par Eric Zemmour. Paris, 13 février 2022.
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Une semaine après Marine Le Pen et Eric Zemmour, c’était au tour de Valérie Pécresse, dimanche, de jouer la carte du grand meeting électoral pour tenter de relancer sa campagne et prendre l’ascendant sur ses adversaires.
Elle l’a fait à Paris, dans la salle du Zénith pleine à craquer, nécessitant l’ouverture d’un autre endroit pour accueillir les sympathisants refusés. En termes d’affluence, c’est réussi: Valérie Pécresse tient la comparaison avec un peu plus de 8000 personnes.
En termes d’ambiance, c’est une autre question. Pour chauffer le public, les Jeunes Républicains se sont répartis aux quatre coins de la salle. Ils y mettent toute leur ardeur, avec tambour et slogan: «Valérie, présidente!» C’est un peu basique mais la salle suit, à vrai dire avec plus de bonne volonté que de ferveur. On la sent décidée à soutenir sa candidate, mais les cris, la fureur et la passion, ce n’est pas le genre de la maison. Un voisin évoque son premier meeting, qui remonte à Georges Pompidou, une autre explique avoir fait 600 kilomètres pour venir du Doubs. Elle s’inquiète: «Elle est là, Rachida Dati?»
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