– Ne pas acheter en un clic des chiots ou des chatons
Les importations illégales d’animaux ont explosé à Genève, notamment à cause du commerce sur internet.
OpinionChloé Dethurens
Publié aujourd’hui à 06h53
Le semi-confinement et le ralentissement général provoqués par la pandémie de Covid-19 ont changé les habitudes des Genevois. Certains d’entre eux ont eu envie d’avoir à leurs côtés un nouveau compagnon à quatre pattes pour animer ces nombreuses journées passées à la maison et ces promenades solitaires en forêt. Beaucoup ont eu la même idée, au même moment. Les élevages professionnels ont été débordés.
Pour lutter contre ce trafic très lucratif, il appartient aux futurs maîtres décidant d’acheter sur internet de se renseigner sur le refuge ou l’élevage sélectionné.
Alors, de nombreuses personnes se sont tournées vers les annonces sur internet ou les réseaux sociaux afin de ne pas avoir à attendre des mois, voire plus. Certaines sont tombées sur des vendeurs sérieux, d’autres sur des personnes moins regardantes quant aux conditions d’entrée en Suisse, et d’autres encore sur des adeptes de l’élevage intensif dans lequel la souffrance animale ne compte pas. D’où l’arrivée dans la région de chiens ou de chats agressifs, peureux, en mauvaise santé. Trafic, importations effectuées sans documents valables, animaux retrouvés queue et oreilles coupées, transport dans des conditions inacceptables… Les cas non conformes ont explosé à Genève l’an passé. Et cette augmentation se poursuit en 2021, occupant passablement le vétérinaire cantonal.
Pour lutter contre ce trafic très lucratif, il appartient aux futurs maîtres décidant d’acheter sur internet de se renseigner sur le refuge ou l’élevage sélectionné. De ne pas craquer en un clic à la vue d’une annonce alléchante et pas chère mais d’aller sur place, de voir l’animal en chair et en os, ainsi que ses parents, de connaître ses traits de caractère et son état de santé. En jouant la prudence, on évitera les mauvaises surprises, les problèmes de cohabitation, les abandons, mais surtout de nourrir un trafic synonyme de souffrance animale.
Publié aujourd’hui à 06h53
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