– L’acharnement contre Djokovic
OpinionCourrier des lecteurs
Publié aujourd’hui à 08h32
KEYSTONE
Conches, 16 janvier
Après une lamentable saga, les autorités australiennes ont finalement expulsé Djokovic comme un criminel. Le plus grand joueur de tennis de tous les temps ne disputera pas le Grand Chelem qui aurait pu consacrer sa suprématie.
C’est une personnalité avec ses qualités et ses défauts, avec ses convictions et ses erreurs et avec ses positions personnelles fortes. Il ne ressemble pas à Federer, le chouchou des sponsors, l’image du gendre idéal, la personnalité consensuelle et médiatique qui fait l’unanimité.
Djokovic ne peut compter que sur son talent, son travail acharné et sa force de caractère. En l’absence de loi constitutionnelle obligeant à la vaccination, il est devenu le mouton noir qui ose résister à l’hystérie vaccinale.
Cependant l’histoire des pandémies nous enseigne que la nature a toujours eu le dernier mot. L’homme, avec son obsession des vaccins à répétition (qui risquent d’altérer nos défenses naturelles), est impuissant face à la déferlante Omicron hors de contrôle.
Comme dans les autres pandémies, l’apparition d’un variant moins virulent nous mènera naturellement à l’immunité collective et nous délivrera de l’affreuse perspective de nous faire vacciner tous les trois mois. L’acharnement actuel contre Djokovic nous paraîtra alors disproportionné et minable.
N.B.: Je suis provaccin selon le critère du bénéfice-risque.
Daniel Fortis
Publié aujourd’hui à 08h32
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