– La bataille du sociétal ne fait que commencer
OpinionBryan Lo Giudice – Membre du comité du PLR Ville de Genève
Publié aujourd’hui à 09h10
Depuis plusieurs mois, la gauche est en croisade. Non pas sur le social, la sécurité, l’immigration, ou même l’économie, mais sur les fondamentaux de ce qui fait notre société. L’école, les questions de genre, l’écriture inclusive et la liberté d’expression font partie de ces fondamentaux et lorsque l’on voit leur positionnement, nous ne pouvons que constater que le fossé qui sépare droite et gauche ne fait que s’agrandir.
Prenons ces thèmes dans l’ordre, l’éducation d’abord. L’objectif de la droite est que l’école pousse l’élève au maximum de son potentiel. Raison pour laquelle les élèves dits «forts» doivent pouvoir être dans des classes qui leur permettent de pleinement prendre en compte leur avance, ne serait-ce que par respect pour eux et plus généralement pour l’avenir de notre société. Les autres élèves continueraient à suivre le cursus normal sans que cela n’affecte le cours de leur scolarité.
La gauche, elle, ne voit pas les choses de cet œil-là. L’école doit être égalitaire. C’est tout. Naturellement, impossible de faire l’égalité par le haut, ça sera donc du nivellement par le bas. Les élèves les plus forts seront bridés mais qu’importe, tout le monde sera ensemble. Le peuple tranchera sur CO22.
Passons ensuite aux questions de genre. Encore tout récemment on apprenait qu’une ludothèque au Petit-Saconnex organisait une soirée jeux de société interdite aux hommes «cis» (autrement dit aux hommes s’identifiant comme des hommes).
Le PLR s’insurge, et le tollé est tel que l’événement est annulé le jour même. Voilà donc que des locaux de la Ville de Genève, payés par tous ses contribuables, sont utilisés pour des événements interdits aux hommes, ce qui va à l’encontre de notre Constitution. Aucune réaction à gauche, qui tout naturellement soutient. Impensable pour la droite, qui se refuse à appliquer une ségrégation entre homme et femme, homosexuel ou hétérosexuel, etc. Bref, la gauche parle d’égalité mais divise, alors que la droite rassemble.
Idem pour l’écriture «inclusive», qui n’a d’inclusif que le nom mais qui ne fait que diviser. Il y aura désormais des mots pour les hommes, des mots pour les femmes, des mots pour les hommes qui se sentent femme, pour les femmes qui se sentent homme, pour ceux qui ne se sentent rien du tout, et pour ceux qui se sentent tout. Pour la gauche, un simple «Bonjour à tous» devient désormais insultant.
Enfin, la liberté d’expression. L’épisode de la visite de Zemmour à Genève nous a montré une gauche bien-pensante qui censure et bafoue la liberté d’expression. Pire, qui soutient des groupuscules antifascistes violents qui saccagent nos rues et dégradent nos bâtiments publics. Ces derniers, évidemment, ne seront jamais condamnés.
La bataille du sociétal ne fait que commencer. Le peuple sera amené à trancher.
Membre du comité du PLR Ville de Genève, Trésorier
Publié aujourd’hui à 09h10
Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.
1 commentaire