Station Réformés (1er), un jeudi soir en sortant du théâtre. 22h45. En bas des marches, trois hommes alcoolisés parlent fort et se bousculent, bouteilles à la main. Je reste un peu à l’écart. Une autre personne rejoint le quai. Mais le gars ouvre sa braguette et se met à uriner sur les rails. Malaise. Les minutes jusqu’à l’arrivée du métro seront très longues. Il ne s’agit pas ici de tomber dans la psychose mais cette scène banale d’un soir sous terre à Marseille illustre le sentiment d’insécurité que peuvent ressentir nombre d’usagers et usagères du métro, notamment le soir, alors que d’autres ont carrément laissé tomber l’idée de se déplacer en transport pour sortir. »Les stations marseillaises sont peu fréquentées la nuit, il manque des agents RTM et des for