Attirés à la Belle-de-Mai (3e) par la proximité avec le centre-ville et l’attractivité des prix de l’immobilier, les habitants arrivent puis repartent, découragés. D’autres, en revanche, font le choix de rester convaincus depuis des années par les atouts du quartier et persuadés que la Ville de Marseille finira enfin par s’en occuper. Alors, ils s’unissent, se mobilisent et innovent pour créer une dynamique collective. »À l’époque, la Belle-de-Mai était un quartier intégré avec une vie sociale, une activité économique et des habitants. Il y avait une vraie richesse. Mais la crise des années 70 a fait partir le travail : la manufacture de tabac s’est délocalisée à Vitrolles, les emplois de sous-traitance ont disparu, au même titre que l’activité portuaire. Le